Qui veux-tu être?
- Mick-
- Dec 10, 2021
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Dans cette gargantuesque expérience que la vie nous met dans les roues, je crois que le mieux que l’on puisse faire, c’est de regarder à l’intérieur de nous-mêmes pour nous reconnaître davantage, pour reconnaître ce pouvoir en nous ; savoir ce qui fait que nous sommes nous ; savoir ce qui fait que je suis moi. Cette grande crise mondiale devrait donc nous amener, si nous ne sommes qu’un tant soit peu sages, vers cette question : qui veux-je donc être ? Ou encore : Suis-je en train de devenir la personne que je veux être? Parce qu’après tout, le passé reste le passé, et le futur n’est pas encore réel. Or le seul élément important de ce questionnement reste d’incarner la meilleure version de soi-même, à chaque moment présent, et c’est de cette simple, mais ô combien difficile façon que l’on commence à incarner le divin créateur / la divine créatrice qui est en nous.
Beaucoup de comparaisons ont été faites à tort et à travers avec les erreurs du passé, mais si on ne regarde pas les erreurs du passé, on est voué à les répéter. Quatre-vingt-dix ans en arrière, est-ce que les policiers allemands se sont demandé s’ils voulaient lancer la première balle de neige qui allait débouler la haute montagne enneigée pour devenir, après plus d’une décennie, l’holocauste ; en bannissant les juifs des piscines publiques, ou en leur interdisant d’aller à l’épicerie avant cinq heures pm; au nom du bien être et de la santé publique? Sur le coup, même les juifs se disaient que c’étaient des mesures légères, que c’était plus ou moins grave. Quatre-vingt-dix ans plus tard, il est facile de reconnaître que les personnes qui ont pris de telles décisions avaient été manipulées. Il est trop souvent facile de croire qu’une idée est la nôtre tandis qu’elle nous a réellement été donnée par quelqu’un d’autre. Souvent, on a peur, ou on est trop fatigué pour se demander : « Qu’est-ce que j’en pense réellement au fond de moi ? » Croyez-vous que ces personnes se soient demandé : « Est-ce que je deviens la personne que je veux devenir ? » ou bien « Est-ce que je deviens la personne que les institutions veulent que je devienne ? » Au début du siècle, on était différent...
Parce qu’au bout de la ligne, le blanc et le noir ne sont pas les deux seules couleurs. En fait, ils ne sont que l’absence de celles-ci ou toutes les teintes à la fois ; deux extrêmes. Et quand la vérité disparait au profit de l’opinion publique, le bon sens fait place à l’émotion et on tombe dans les discours polarisés. Si je demandais : « Est-ce que tuer est bien ou mal ? » Sans réfléchir, l’émotion prend la parole et répondrait : « C’est mal, c’est sûr. » Mais si l'on y réfléchit, on peut établir des standards personnels par rapport à tuer, sans jugement : Est-ce mal de tuer par plaisir ? Par vengeance ? Par légitime défense ? Par suicide ? Mettre terme au développement d’un fœtus ? Tuer un animal ? Pour se nourrir ? Tuer une mouche inoffensive ou un moustique qui nous pique ? C’est en établissant des critères personnels, sans jugement, selon ses propres valeurs qu’une idée devient la nôtre et qu’elle n’est plus une idée empruntée. C’est de cette façon que l’on découvre sa propre personnalité et qu’on peut se demander : « Voici mes valeurs, est-ce que mes actions respectent mes valeurs ? Parce que l’un des buts de ce grand examen est de se créer en tant qu’être humain, pour réaliser que la bonté qui nous habite justifie de mettre notre égo de côté et, par elle-même, nous connecte, et nous rend plus fort.
On peut même se demander, pourquoi un tueur tue : Par pulsion sexuelle ou de contrôle ? Par manque d’amour ? Par vengeance ? Par souffrance ? Quand on regarde cela d’un autre angle, le scénario d’une personne saine, en bonne santé mentale, qui n’a pas été traumatisée, qui pense par elle-même et qui tue pour le plaisir, est rarissime, sans remords. PARCE QUE L’ÊTRE HUMAIN, au fond de lui, EST BON ! Quand on commence à se faire nos propres concepts à l’intérieur de nous, à développer nos propres idées, on réalise qui l’on est vraiment, ce que l’on veut être, et on agit en conséquence pour devenir une meilleure personne ; parce qu’en définissant nos propres idées, on s’affirme avec elles, et on dit à notre entourage : "voici la personne que je veux montrer que je suis". Et 100% des êtres humains diront, un jour ou l’autre, qu’ils veulent être la meilleure version d’eux-mêmes. Alors, je repose la question finale de l’examen : « Êtes-vous en train de devenir cette merveilleuse personne que vous voulez tant être ? Ou vous répéter toujours les idées de votre entourage et des institutions par vous éviter trop d’effort ? »
L’élément qui est difficile à croire est que les gens sont bons a priori, donc je devrais expliquer ici comment on peut être bon, mais y faillir à la fois. Pour être bon, il faut faire travailler ses trois parties : l’esprit, la tête et le corps; la Sainte Trinité. Le Saint-Esprit : L’âme est bonne en soi et ne pense qu'à un bon développement. Si bonne qu’elle reste silencieuse et laisse la tête et le corps faire à leur guise jusqu’à ce qu’ils remarquent qu'elle existe. La tête ; le père/mère créateur, façonne l’idée pour créer des concepts, des valeurs, des façons, et qui les crée de toutes pièces. Et le fils ; le corps, qui prend les idées de ses parents et qui les matérialise pour créer l’expérience afin de la renvoyer à l’âme qui l'utilise pour évoluer. C'est le cercle de la création! Si l’âme ; la bonté innée reste silencieuse, d’où la tête prend alors ses idées ? Si on ne consulte pas l'âme, la tête prend ses idées de partout ailleurs. C’est pourquoi un jeune adolescent élevé par une gang dans les rues d’un ghetto pourrait devenir un tueur, même s’il sait pertinemment au fond de lui que tuer c’est mal. Parce qu’il est élevé par d’autres personnes qui ont été élevées par d’autres personnes qui ont tué et ainsi de suite. Surement que ce jeune adolescent veut plaire, ou ne veut pas subir les conséquences de penser différemment.
Dans ce scénario, l’âme pense « amour », mais la tête choisit la peur. Le corps lui prend les peurs de la tête et les matérialise. Et quand on les matérialise, on ne crée pas seulement nos actions, mais inconsciemment on redéfinit notre environnement et on crée les prochaines péripéties que notre âme va avoir à expérimenter; c'est ce qu'on appelle le karma. Car dans la vie, après tout, tous les choix mènent toujours au même conflit intérieur, celui de choisir l’amour ou la peur. C’est l’amour ou la peur qui subventionnent tous les autres sentiments. Et c’est à partir de l’un ou de l’autre que l’on crée chaque seconde de notre existence. Car chaque idée est une énergie créatrice qui ne connait aucune limite. Alors tuer en soi n'est ni mal, ni bien. Qui suis-je pour juger des intentions des autres? Mais choisir l'amour attire l'amour et choisir la peur attire la peur. C'est le karma.
En d’autres mots, si je normalise le meurtre dans ma vie, je risque de l’inviter. Mais au contraire, si je définis ce que ma bonne personne intérieure désire; mon âme, si je l’écoute, que je transforme ses idées et que je les applique dans ma vie, ma Sainte Trinité ; mon âme, ma tête et mon corps, s’entendent à l’unisson et je deviens la personne que j’ai toujours voulu être. Je deviens le créateur / la créatrice de ma propre vie. Je n'ai plus besoin de la peur. Je suis prêt à créer mon univers.
Alors en ce moment, choisis-tu la peur ou l’amour ?
Alors en ce moment, es-tu la meilleure version de toi-même ?
Mick-




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