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Le sacrifice du succès

  • Mick-
  • Nov 27, 2020
  • 5 min read

Updated: Dec 5, 2020


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Combien de sacrifices doit-on faire pour arriver à nos fins dans un monde en constant changement et où l'on veut faire sa place à tout prix?


Ce que je veux dire par là; et par le conditionnement dès le tout jeune âge; on apprend à viser haut, viser loin, suivre les lignes directrices du système pour s'y confondre, et sacrifier la plus grande partie de sa vie dans le but d'atteindre le succès, dans sa forme la plus vague malheureusement. Puis, peut-être pouvoir signer l'histoire de notre griffe minuscule, speriamo.


Il y a maintenant presque une décennie, j'ai écrit un texte à propos d'atteindre le succès. L'ambitieux Mick- qui semblait connaître la clef de la réussite sociale, presque dix ans plus tard, maintenant se demande comment il peut réinventer cette idée à laquelle il ne croit plus. Car la question que l'on doit se poser serait plutôt: Qu'est-ce que le succès? Mais aussi: Est-ce que le sacrifice en vaut la chandelle?


Par exemple, la première question que l'on peut se poser, par rapport à sa propre condition physique, et Dieu sait qu'il est vu pratiquement "imbécile" de ne pas obéir docilement au système sans poser de questions, est: Suis-je bel et bien victime de mes gênes, ou puis-je avoir un impact sur mon bagage génétique et sur celui que je laisse aux générations futurs?

Malheureusement, ne pas questionner le système est un sacrifice à faire pour l'intégrer et viser le succès à tout prix.


Et commençant par celà, on peut compter un bon nombre de sacrifices que l'on fait pour intégrer docilement le système, sans même se questionner. Mais la vraie question que l'on doit se poser devrait plutôt être: Qu'est-ce qui est le plus important à léguer? Un héritage matérialiste ainsi qu'une renommée égoïste de carrière? Ou littéralement un meilleur monde pour les générations futurs? Et tant mieux si l'on peut faire les deux en même temps, mais si peu de gens marchent ce chemin à tous les jours.


Voici trois sacrifices que l'on fait trop fréquemment, visant la définition étroite et vague du succès que l'on origine dès la plus tendre enfance: le "Shadow work", l'alimentation, et l'éducation de nos enfants.


Shadow work


En français, je traduirais cette expression par travailler sur soi-même, tout simplement. J'utilise l'expression anglaise, car je le vois comme travailler sur ses parts d'ombres; sur les traumatismes qui empêchent notre lumière divine de circuler proprement dans nos veines et dans notre âme. Il s'agit, entre autres, de faire face à nos démons. On le sait qu'aujourd'hui, d'une part, seulement que de payer ses factures dans un monde où l'on est fortement encouragé à s'endetter pour s'offrir le plus de jouissance distractive nécessite de travailler à longueure de journée et à longueure de semaine.

D'autre part, on nous fait croire que nous n'avons pas besoin de réfléchir, car l'établissement et l'opinion populaire pourvoit et détient l'ultime vérité. Puis ce n'est qu'un fardeau de moins! On ouvre Netflix après avoir travaillé toute la semaine, on s'ouvre une bière, on fume un joint, on éteint notre cerveau et on endort nos démons bien emmitouflés à l'intérieur de nous. Puis ces démons assombrissent notre lumière intérieure, que l'on passe aux futures générations. Ils peuvent même causer des maladies mentales et physiques, sachant très bien que la science les excluent ipso-facto de l'équation.

L'éducation des enfants


On répète ensuite l'équation avec nos enfants. Par notre génétique et notre attitude, on leur montre la voie. On leur apprend la même chose à l'école. On supervise brièvement les notions simples que l'on peut comprendre; le peu que l'on a pu mettre dans un tiroir poussiéreux de notre mémoire pour ne jamais y retoucher, car pour tout les reste de notre développement, on compte sur l'institution pour pourvoir à notre place. Puis, on les envoie dans l'étroite ascenseur de la vie en sachant que c'est dans celle-ci qu'on nous a envoyé quand nous étions jeunes également. De toute façon, on a plus vraiment le temps d'élever nous-même nos enfants: la garderie, l'école, la télévision le soir, les camps de jours l'été, c'est normal, et j'ai bien le droit, aussi, à mes moments de jouissances personnelles. Car je travaille tellement fort pour me l'offrir!


Même s'il y a de plus en plus de problèmes de développement, de drogues à donner aux enfants, de professionnels spécialisés sans ressources dans un systèmes ou les enfants ont des familles explosives et où les parents n'ont tout simplement plus de temps pour eux. Le point positif, au moins, "ironiquement" est que l'enfant est au moins devenu par les services et par leur éducation, un facteur clef de l'économie de consommation et du conditionnement. Pourtant le consensus publique se demande sans y réfléchir: Mais comment cela peut arriver? Alors qu'on continue à accentuer la même formule, dans un monde où les professionnels ont si bon coeur, mais manquent de ressources au dépend des salaires de ceux qui signent leur paperasse. On leur fait confiance au nom de notre propre succès, même s'ils doivent obéir à un système brisé malheureusement.


L'alimentation


On est rendu à un point où même l'alimentation n'est plus regardée. La science de tabac nous convainc que même s'il y a des preuves flagrantes que les produits chimiques que nos enfants mangent ou s'injectent sont extrêmement nocifs, des milliards de dollars peuvent acheter le doute raisonnable de l'opinion publique. Et si le consensus le dit, je n'ai pas à questionner. Car je suis stupide de m'informer et je suis intelligent si j'obéis et, de toute façon, encore une fois, je n'ai pas le temps si je veux atteindre le succès et jouir de la vie.

Pourtant, l'alimentation est LE facteur le plus important pour le maintien de son corps. Le développement personnel et psychologique se déroulent dans un temple entretenu non? On lit des centaines de termes scientifiques derrière des boîtes d'aliments transformés sans se poser de questions. Et quand on cherche un peu, il existe si peu d'étude sur l'impact de ces produits sur le développement humain. Mais, encore une fois, si le système nous le dit, ce doit être vrai. Quand on applique cela à nos enfants, on se dit qu'on a vécu de la même façon aussi, sans vraiment regarder la gradation de la situation à travers les années. Mes parents ont eut 4 vaccins, j'en ai eu 12 et mes enfants ont auront 65. De plus, les emballages sont beaux et je suis fatigué, je veux jouir et avoir du succès!


...


Je tiens à m'excuser pour avoir gradé ce segment dans le négatif, ce n'est pas dans mes habitudes et le but n'est pas de culpabiliser personne, où même d'être parfait, car personne ne l'est. Mais celà me touche fortement de voir que quand on fait l'effort de chercher des meilleures solutions on est traité d'égoïste par ceux qui ne font pas l'effort, sacrifiant leur libre-arbitre au profit de leur succès et de leur jouissance.


Car, il ne s'agit que de se poser des questions pour commencer à calibrer nos gènes et notre conditionnement:


Dois-je travailler plus fort, ou simplement redéfinir ma notion de succès? Est-ce que le succès réside dans l'avoir, ou bien dans l'être? Quel est le rapport entre le succès, mon libre-arbitre et mon obéissance? Est-ce que mon succès contribue véritablement à créer un meilleur futur pour les prochaines générations? Est-ce que le système veut vraiment mon bien et veut vraiment pourvoir pour me laisser jouir de la vie sans se soucier?

Et surtout: Est-ce que mon succès et ma jouissance valent tous ces sacrifices? Ou est-ce que le seul sacrifice qui soit maintenant important est le succès en soi?


Mick-




 
 
 

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