La guérison
- Mick-
- Nov 9, 2019
- 6 min read

Pour cet article, j’aimerais tout d’abord faire appel à votre ouverture d’esprit et à votre bon jugement, car si nous avions l’unique clef de la guérison, nous n’en discuterions heureusement plus et les maux de ce monde ne seraient plus connus. Mais comme ce n’est pas le cas, il est intéressant de s’attarder sur le sujet : « Comment peut-on s’aider à guérir? », Car si l’on croit à la guérison miraculeuse sans effort, autant provenant de la science que de la métaphysique, on peut facilement en rester sur notre faim.
Ici je parle alors de la route vers la Guérison avec un grand G et non seulement d’être guéri d’une maladie maligne, après que tous les médecins aient donné leur verdict. Aussi, j’aimerais souligner que le système de santé et pharmaceutique actuel est plutôt un système de traitement des symptômes plutôt qu’une institution qui vise à aider la société. Le système pharmaceutique est un des poumons de notre économie beaucoup trop compliquée et, peut-être suis-je un peu pessimiste, mais d’un point de vue purement économique, la société s’effondrera, si les gens ne sont plus malades, car le marché de la santé est paradoxalement trop grand et mercantile pour ce qu’il propose. On traite alors pour les symptômes, vendant des médicaments qui atténuent ceux qui sont visibles pour en créer d’autre, pour vendre d’autres médicaments et ainsi de suite. Si vous êtes un peu sceptiques, j’aimerais attirer votre regard sur la problématique que de plus en plus de gens ont des prescriptions de médicaments à vie et ce, maintenant, toute âge confondue.
Ici, la question est plutôt : Comment, moi, en tant qu’humain, puis-je contribuer à ma guérison ou même à la guérison de quelqu’un d’autre? En réfléchissant, j’en suis venu à la conclusion que certaines règles bien simples pourraient aider notre personne, c’est-à-dire : notre corps, notre tête et notre esprit, à manifester spontanément la guérison. Mon résonnement fut très simple : sachant que je suis quelqu’un qui peut apporter une psychologie positive et même une énergie positive, je me suis demandé qu’en était-il du pouvoir que l’on peut exercer sur la partie plus physique qui constitue ce que l’on est vraiment. C’est pourquoi j’en suis venu à une conclusion plutôt simple qui se résume en trois règles : Il faut y croire, la guérison vient de nous-même, il faut cultiver de bonnes émotions. Voyons voir ces règles de plus près.
Il faut y croire
On peut facilement confondre cette règle avec la foi que l’église tente de nous prêcher, même si ici, ce qui nous arrête est simplement le niveau terminologique de la chose. Car, résumons la règle à sa plus simple expression, plus on y croit, plus ça fonctionne. Il est déjà prouvé scientifiquement que quelqu’un qui croit à sa guérison a plus de chance de s’en sortir que quelqu’un qui n’y croit pas. Que l’on appelle ce phénomène la foi ou encore le pouvoir de l’esprit, je crois que notre corps est lié à notre tête et à notre énergie, il est donc logique que chacune des parties qui nous constituent ait une répercussion sur l’autre. Mais si l’on regarde plus loin, on se rend compte que ce qui freine le plus le domaine pharmaceutique d’être encore plus vorace est tout simplement la volonté de tous et chacun. Un médicament ne peut pas être commercialisé s’il n’est pas prouvé plus efficace que le placebo avec qui il est en compétition. En d’autres mots, le plus grand compétiteur d’un médicament est tout simplement la volonté de la personne. Mais les médecins et les pharmaciens vont à peine parler de la volonté des gens pour se concentrer sur les produits qu’ils peuvent vendre pour atténuer les symptômes. Pourtant, donner des antidouleurs à une personne qui s’est coupé un doigt ne guérit rien, car c’est le corps humain qui fait tout le travail de guérison.
La guérison vient de soi
Ce qui m’amène au deuxième point, la guérison vient simplement de soi. Vous pouvez vous fier à un médecin, à un guérisseur, à un prêtre, peu importe, la guérison va toujours provenir de vous-même. Bien que notre corps puisse sembler avoir des lacunes, je crois formellement que notre potentiel, encore lié avec ces trois parties, le corps, la tête et l’esprit, est beaucoup plus grand que ce qu’on nous laisse croire. C’est pourquoi, si moi, en tant que guérisseur, je t’aide à te donner l’énergie positive pour ta tête, ton corps et ton esprit, par mon attitude, par mes pratiques, par l’énergie que je t’apporte, n’empêche que l’énergie positive est le bassin dans laquelle la guérison se baigne et que tu es la seule personne à pouvoir la manifester pour toi-même. Il faut alors se concentrer sur son corps, sur son énergie, bien se connaître, bien se sentir. C’est le sens même de l’effet placebo après tout. Car cet effet est accepté par tous, même par la science qui tente de le discréditer, mais pourtant, vous êtes-vous déjà demandé comment une petite pilule constituée seulement de sucre, aussi inoffensive soit-elle, peut avoir un tel effet sur votre corps au point où elle peut vous aider, à l’aide de votre volonté, à manifester votre propre guérison. Il y a quand même une bonne réflexion à avoir sur le sujet qu’on écarte trop souvent. Je vous pose la question alors, d’où vient la guérison d’un effet placebo, si elle n’est pas complètement créée par vous-même?
Cultiver les bonnes émotions
Dans un autre de mes articles (pour mieux se connaître…), je décris que les émotions se traduisent par l’équilibre entre les trois parties qui nous constitues : corps, tête et esprit. Si les trois parties vont bien, les émotions vont bien. Mais c’est aussi le cas contraire; si les émotions vont bien, les autres parties peuvent bien aller. C’est pourquoi, il faut cultiver les belles émotions, car si on s’attarde sur les mauvaises, elles sont inutiles : la peur, la culpabilité, la haine, la colère, la jalousie, etc. Des fois, elles sont difficiles à ignorer, mais jamais impossibles. La science amène de plus en plus l’idée que certains maux sont liés à certains états d’âmes, parfois enfouis, parfois bien visibles, mais toujours présents. Prenons par exemple le stress. Mais au-delà de cela, chose que beaucoup de gens connaissent dorénavant, l’amour est la clef de la guérison, car elle est la plus belle et puissante des émotions. Il faut alors aimer, tout simplement. Il faut aimer son corps et surtout la partie de son corps qui souffre, il faut aimer sa capacité physique, mentale, spirituelle à guérir et avoir confiance. Il faut aimer la vie dans un sens si puissant qu’il ne faut pas vouloir guérir par haine et compétition envers la maladie ou tout simplement la vie. Il faut aimer pour croire en la vie, pour pouvoir aimer les gens que l’on aime, pour pouvoir contribuer du mieux que l’on peut à un monde que nous créons collectivement comme si nous n’étions qu’un avec lui. C’est dans cet état d’esprit que croire amène votre corps à agir. Car les émotions sont tout simplement le résultat du travail divin que produit notre complexe corps/tête/esprit et elles sont beaucoup plus puissantes que ce qu’on peut penser; surtout l’amour qui crée tout simplement la réalité dans laquelle on vie.
Pour terminer, laissez-moi vous rappeler que la guérison n’est pas un fait, un objet ou encore un objectif personnel. Elle n’est que la prise de conscience que nous ne sommes que plus grand que ce que nous pensons. Elle est un état d’esprit qui prend en considération cette divine énergie que la science ne comprend pas toujours. Mais si nous l’appliquons au niveau de notre propre énergie et de notre psychologie, nous pouvons ainsi l’appliquer à notre corps et à notre condition physique. Peut-être suis-je pessimiste et utopiste à la fois, mais j’ai déjà obtenu les preuves pour y croire. Ce qui m’indigne plus est le fait que la majorité des gens qui clame travailler au nom de la guérison le font pour l’argent et pour eux même alors que la guérison vient de vous, tout comme votre énergie divine. Encore une fois, tout fonctionne selon un tout où tout le monde est lié et tout le monde ne fait qu’un, comme si prendre soin de soi comprenait prendre soin de l’autre et vice versa. Car le destin de l’humanité se scellera selon ces principes, tous séparés, ou encore dans un effort collectif qui nous rappellera que le monde est monde et qu’ensemble, nous le créons.
Mick-




Comments