Construire et déconstruire son Ego
- Mick-
- Sep 10, 2020
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Celle-ci est une leçon pour se découvrir soi-même. Pour découvrir son ego, puis le mettre à sa place. Pour le construire, le déconstruire, et pour le faire briller à l'aide de sa propre divinité.
Les questions qui brûlent les lèvres de beaucoup de gens, en ces temps de transformation sont: comment puis-je faire pour devenir une meilleure personne et bien vivre cette transformation. Comment puis-je être plus patient, plus persévérant? Comment puis-je arriver à mes fins, à mes buts, à mes objectifs? Comment faire pour que mon voisin ne me tappe plus sur les nerfs? Et malheureusement, les réponses ne proviennent pas des autres, mais se cachent à l'intérieur de vous, derrière votre ego.
Si on se change nous-même, de l'intérieur en premier lieu, nos perceptions extérieurs vont changer également. Puis, notre énergie face à ces perceptions, celles que l'on reçoit du monde extérieur, commencera à traduire les vibrations qu'on émet, et ensuite, les gens autour vont recevoir une meilleures "vibe" de nous et vont être, de nature, moins enclins à nous énerver. Et nous allons moins nous énerver nous-même.
Quand on parle de spiritualité, toutes religions confondues (et même au delà), on croit souvent qu'il faut effacer son ego dans le but de laisser sa divinité parler. Et, pour être honnête, ça semble tellement difficile de casser son égo et c'est plutôt impossible de l'effacer pour qu'il ne soit plus là. Car, de toutes façons, notre ego et notre divinité sont liées l'un à l'autre. Notre divinité se sert de notre égo pour corriger les distorsions dans nos vibrations. Donc; pas d'égo, pas d'apprentissage, pas d'évolutions... pas de divinité. Car l'ego sert à se rappeler qu'on est tout simplement Divin.
Depuis mon tout jeune âge, j'ai toujours regardé les enseignements de Jésus, son image, son histoire, afin de le prendre comme exemple d'humilité. Cet homme parfait, qui avait tous les pouvoirs, qui traînait avec des sans-abris et des prostitués et qui ne jugeait personne. En fait, meilleur exemple, il leur lavait même les pieds. Il faut vraiment avoir beaucoup d'humilité pour laver les pieds d'un simple inconnu, quand tu le sais que tu peux lui enseigner à être une meilleure personne et que c'est ta mission divine sur cette planète non? En fait, comme dit Lao-Tzu, le maître enseigne sans enseigner, sans parler. Il n'enseigne que par ses actions, puis, quand son travaille est terminé, il est satisfait et se retire.
Mais l'épisode de la sainte colère dans le temple montre un Jésus qui réalise le rêve de tout bon serveur et qui "flip" les tables des marchands pour une cause noble. Que ce soit Dieu ou lui-même qui parle, on peut dire que son ego s'est matérialisé à la bonne place, au bon moment, pour montrer un enseignements. Donc même Jésus avait un ego! Cette histoire pour moi est un enseignement de confiance en soi, en ses valeurs, en la noblesse et la souveraineté de sa propre divinité et en la capacité à discerner; De dieu qui vit à l'intérieur de nous et qui se projette à l'extérieur, pour nous faire expérimenter l'univers en entier.
Mais ce genre d'apprentissage, dans la réalité tangibles de la vie, se montre en plusieurs étapes et s'échelonnent sur plusieurs années. Voici quatres leçons que j'ai apprises qui me permettent de mieux contrôler et de mieux placer mon ego. Prenant la colère de Jésus pour exemple, il y a un temps pour chaque chose sur la terre, comme au ciel, il y a certainement un temps pour faire "flasher" son ego, pour un bien commun, et non pour se remonter soi-même au dépend des autres, dans un système ou la compétition est la norme depuis la tendre enfance.
Alors, on apprend dans la vie qu'il faut construire son ego, si on veut apprendre à la déconstruire, pour ensuite le faire briller.
(Il faut aussi noter qu'il n'y a pas d'ordre pour que ces leçons arrivent dans notre vie, il ne faut que les remarquer. Moi-même je suis voué à apprendre mes leçons à l'envers.)
Découvrir ses talents
Je vais commencer avec la leçon la plus vague. Il est pratiquement impossible de savoir exactement pourquoi on a choisi d'expérimenter la vie telle qu'on la connaît. Si on le savait réellement, ce serait comme utiliser un "Cheat code" dans un jeu vidéo. Ca ne serait pas le fun et même peut-être dangereux. Par contre, en réalisant nos talents et ses passions, surtout ceux que l'on a innés, on peut être capable de se faire un dessin. On peut prendre par exemple, des artistes, des charpentiers, des physiciens. L'erreur que l'on fait trop souvent est de croire que l'on est chanceux et que l'on peut SE développer à travers ses talents alors que si chaque personne sur cette terre a une mission, comme les pièces d'un casse-tête à presque 8 milliards de morceau, il faut absolument savoir que nos talents peuvent être même passé de générations en générations, ou d'une vie à l'autre, et pour qu'ils soient divins, ils se doivent d'être mis au service du bien commun pour former un tout. Et habituellement, c'est quand on les travaille dans cette optique que le processus d'apprentissage s'accélère grandement... et on en devient très fier...peut-être trop fier... Et si on échoue, peut-être qu'il faut simplement exploiter l'un de ses talents d'une autre façon, tout simplement. Mais échec ou non, c'est ce qui donne un sens à son ego.
La fierté
Puis, plus on découvre ses talents, plus on les pratique et plus on est fier...peut-être trop fiers. On veut les montrer et on a besoin de briller à quelque part. Et il faut embrasser cette fierté là. En vieillissant, surtout dans la vingtaine et même après, on se sent invincible à un certain moment. On se sent divin. Mais on ne s'aperçoit pas qu'au fin fond, notre âme est réellement invincible, éternelle et divine. Après plusieurs leçons, on le sait qu'on est divin. On en est convaincu, tout simplement. On peut essayer de se comparer. C'est très facile avec les réseaux sociaux. On tente d'avoir des talents spéciaux, de se démarquer, pour soi-même et pour les autres, pour se donner de la valeur dans un monde où on est qualifiable et quantifiable. On acquiert des connaissances, et on veut avoir raison. On veut prouver qu'on a raison. Mais à quel prix et pour quelle raison? Est-ce qu'on veut simplement se remonter en rabaissant les autres? Ou on veut aider les gens à réaliser qu'ils n'ont pas le droit d'insulter les libertés individuelles des autres. Et c'est alors qu'on prend les rênes de notres vies. Et c'est de cette façon là qu'en vieillissant, on veut montrer l'exemple et améliorer nos qualités de meneur. C'est là qu'on le sait et qu'on est convaincu de savoir comme ça marche. Comment notre vie fonctionne et comment celle des autres fonctionnent. C'est alors à nous de choisir comment on veut vivre, pour soi et pour les autres... Et qu'on est prêt à assumer son ego.
Leadership
Quand on est conscient de ses talents, de sa personnalité et qu'on est fier d'être un humain qui n'est pas parfait, mais ô combien puissant, on se sent prêt à montrer la voie aux autres. Ici je peux peut-être faire référence à donner des formations et aider les gens, tant mieux pour ceux qui le font avec intégrité, mais comme chaque personne est différente dans tout ce qui la constitue, il est trop facile de tomber dans le "J'ai raison, tu as tort". Car tout le monde est différent, tout le monde porte un bagage différent sur ses épaules, de par ses passés, ses expériences, ses éductations, etc. Encore une fois, avec l'exemple de Jésus et de sa sainte colère, ou encore, quand les gens partagent de l'information en temps "d'état d'urgence", il faut se dire qu'il faut être même prêt à s'obstiner un peu pour tenir ses valeurs et les montrer. Que de montrer son ego n'est pas toujours néfaste, et même des fois nécessaire. Car ta liberté s'arrête où la mienne commence, n'est-ce pas? Et je vais te le dire si tu tente de contrôler les miennes. On veut montrer qu'on est fort mais, en même temps, que l'on tient à ce qu'on aime et surtout aux gens qu'on aime. On sait qu'on s'est spécialisé dans un domaine. On sait que d'autres sont spécialisés dans d'autres domaines et on veut partager ce que l'on sait. C'est en mettant ce qu'on peut amener sur la table et en y prenant ce qu'on a besoin qu'on peut évoluer. Il ne faut juste pas que notre ego nous pousse à dire aux autres que l'on peut tout amener et tout prendre à la fois. Il faut faire la part des choses... Et c'est de cette façon que l'on peut faire briller notre ego. Il ne suffit que de le faire pour les bonnes raisons.
Humilité
Celle ci, c'est la pioche qui permet de briser son ego en mille miettes, et la colle qui permet de la reconstruire. Parce qu'après avoir gagné la confiance en soi, en ses talents, en ses capacités, en sa propre divinité, si on le sait vraiment au fond de nous, a-t-on vraiment besoin de le prouver? Et pour quelle raison doit-on la prouver? Est-ce utile de tomber dans le "j'ai raison, tu as tort?" Et au bout de la ligne, est-ce qu'il y aura un gagnant quand le grand résultats fait apparaître la haine, la culpabilité et la peur? À un moment, il faut apprendre à s'effacer, car tout le monde a le droit de briller. Et tout le monde doit le faire à un moment ou à un autre si on veut tous évoluer ensemble. Il faut donc apprendre à lâcher prise. Lâcher prise sur ses désirs, sur ses objectifs, sur ce qu'on peut prouver. Car la vie est si bien faite, que si l'on a à prouver quelque chose pour les bonnes raisons, une fenêtre d'opportunité s'ouvrira. Il ne suffit que de la prendre.
Alors quelles sont les bonnes raisons? Pour moi, la première loi qu'on doit respecter est de ne jamais interférer avec les libertés individuelles des autres. Au point même où si on ne sait pas si la personne nous permet de lui donner notre opinion, même si ça ne peut qu'être positif, on doit s'abstenir, sauf si eux-mêmes prônent l'interférence dans les libertés individuelles des gens. Alors c'est en notre devoir de le faire, pour restaurer l'équilibre de la loi qui fait que nous ne faisons qu'un.
L'humilité c'est de lâcher prise. Lâcher prise sur sa mission, sur ses talents, sur le besoin de se démarquer, sur le besoin de contrôler les autres. Lâcher prise sur le succès et tout ce qui en découle et de simplement vivre sa divine vie. C'est aussi d'admettre qu'il est assez difficile de se contrôler soi-même, et que si on y arrive, on n'a même plus besoin de contrôler les autres. Et on n'a plus besoin d'interférer dans leur libertés individuelles, tant et aussi longtemps que les autres n'interfèrent pas dans les nôtres. L'humilité c'est d'accepter de laver les pieds d'un inconnu et de servir son prochain. Juste pour le remonter. Puis, on se rend compte qu'en remontant l'autre, toutes les autres valeurs que l'on a apprises font du sens. On réalise que remonter l'autre avec humilité, avec leadership, avec sa propre et humble divinité et avec ses talents, nous remonte en même temps. Même si ça nous écoeure un peu de toucher les pieds des autres. Car encore une fois, tes pieds sont mes pieds, et nous ne faisons qu'un après tout.
Et après avoir lu et compris ce qu'est l'humilité, on peut commencer à reconstruire son ego, et la mettre à la bonne place. En pratiquant un leadership sans désir, en étant fier d'être enfin connecté avec sa divinité, mais en sachant que tout le monde peut le faire, et en exposant ses talents, ses passions et sa mission au service de ce tout commun, ce UN qui nous constituent tous et qui est le but de notre évolution collective. Maintenant que vous avez déconstruit votre ego, vous pouvez relire le texte une deuxième fois, le reconstruire convenablement et le faire briller, car la gérance de son égo se fait dans un cycle infini; le cycle de la vie, tout simplement.
Avec amour et lumière. Mick-
